« La production des biens « La fabrication

Sphère d’activité

Le matériel de transport

L'industrie aérospatiale s'est remise de la chute vertigineuse qu'elle a connue après les événements du 11 septembre 2001. Aujourd'hui, la décroissance est terminée, sans qu'on en soit cependant revenu à une situation de croissance.

Malgré tout, l'évolution technologique est incessante dans le domaine et la main-d'œuvre doit s'y adapter. Les programmes scolaires et les entreprises s'empressent donc de dispenser les formations nécessaires. C'est cependant plus que jamais aux employés qu'il revient de se tenir à jour, de manière à devancer les besoins des entreprises en mettant au point de nouvelles méthodes de travail.

Par ailleurs, il faut savoir que, dans le domaine de l'aérospatiale, on ne bâtit plus d'inventaires. On fonctionne en mode « prêt juste à temps », ce qui veut dire que les travailleurs ne produisent les pièces qu'au moment où elles sont attendues par le client. Cette méthode de travail permet d'éviter les surplus coûteux, les frais d'entreposage et l'accumulation de matériel désuet.

D'autre part, cette nouvelle culture d'entreprise, qui repose sur l'accomplissement des tâches par cellules de travail, oblige les travailleurs à développer leurs compétences interpersonnelles. Posséder de bonnes aptitudes pour la communication et pour le travail d'équipe est en effet nécessaire si l'on veut pouvoir produire à temps les pièces voulues. De plus, les travailleurs doivent connaître l'impact de leurs tâches sur celles de leurs collègues. Dans un contexte où la compétition est devenue mondiale et où, par conséquent, chaque dollar dépensé peut affecter la situation d'une entreprise, les employés doivent plus que jamais travailler de façon responsable et avoir constamment conscience des coûts.

Du côté de l'industrie de la fabrication du matériel ferroviaire, les affaires vont pour le mieux. Les carnets de commandes sont bien remplis et les entreprises sont capables de répondre aux besoins. Il reste cependant beaucoup de place pour l'innovation, principalement dans le secteur des matériaux composites, qui, grâce à leur légèreté, leur malléabilité et leur durabilité, prennent le dessus sur l'acier et l'aluminium. Par innovation on entend aussi la création de nouveaux alliages chimiques, de nouvelles applications, de designs améliorés, mais surtout, du côté des travailleurs, une plus grande flexibilité et plus de polyvalence afin de pouvoir augmenter la productivité.

En ce qui concerne les véhicules routiers, l'industrie doit généralement être plus alerte qu'auparavant, car les entreprises chinoises deviennent de plus en plus compétitives. Dans ce domaine aussi, c'est donc l'innovation et les produits à valeur ajoutée qui permettent aux fabricants québécois de se démarquer sur le marché (à cet égard, mentionnons notre compétence en matière de senseurs électroniques). Ainsi, les employés de tous les niveaux doivent être plus créatifs et ils doivent mettre leur savoir-faire en commun. Le concept de veille stratégique et technologique doit également être mieux concrétisé dans les entreprises.

Enfin, l'industrie de la construction navale se porte très bien, elle aussi. La pêche étant devenue très lucrative au Québec depuis qu'elle s'est spéciaisée dans la pêche aux crustacés – ce qui attire les marchés américain et japonais, les pêcheurs ont désormais les moyens de renouveler leurs bateaux désuets, et même de miser sur l'esthétique de ceux-ci. Les compétences des techniciens d'architecture spécialisés en conception d'équipement naval sont donc bien exploitées. Par ailleurs, il faut savoir que les compétences de base des ouvriers de la construction navale doivent généralement être plus développées qu'auparavant. La fibre de verre étant devenue le matériau de prédilection des bateaux modernes, il faut aujourd'hui être capable de bien comprendre les étiquettes descriptives des produits chimiques, afin de pouvoir effectuer les bons mélanges et de remiser les produits aux bons endroits.

Professions en lien avec Le matériel de transport