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La fabrication mécanique

La fabrication mécanique est un secteur qui regroupe des travailleurs polyvalents qui s'affairent à la conception, à la fabrication, au réglage, à la réparation ou à l'assemblage d'une multitude de pièces, d'outils, d'accessoires et de produits métalliques. Les moteurs, les engrenages, les pompes et les compresseurs sont des exemples de produits destinés, entre autres, à approvisionner les industries de la construction, des pâtes et papiers, des mines et de l'aéronautique.

Le développement économique de ces entreprises passe par la modernisation des équipements et l'introduction de technologies de pointe (logiciels de dessin en 3D, fraisage à commande numérique assisté par ordinateur, etc.). Cela requiert évidemment de nouvelles compétences de la part des travailleurs. Ceux-ci doivent développer leur capacité de résolution de problèmes industriels en faisant appel à leurs aptitudes pour le calcul et la géométrie. Une bonne dose de dextérité est également nécessaire pour manipuler efficacement et sans danger les outils de coupe et de perçage ainsi que les pièces de métal. De plus, il est essentiel d'avoir un bon sens de l'observation pour être capable d'interpréter correctement les dessins techniques, et une bonne rapidité d'exécution car, compétitivité oblige, il arrive que plusieurs tâches répétitives doivent être accomplies dans de courts délais en cas de production en série.

Certains travailleurs de la fabrication mécanique, tels les ingénieurs mécaniciens et les technologues en génie mécanique, doivent pour leur part acquérir un bagage de connaissances qui leur permette de faire de la gestion de projets ainsi que de la recherche et du développement dans le but de concevoir et de réaliser des machines et des instruments nouveaux. Toutes ces tâches, pour lesquelles il faut une bonne capacité d'autonomie et un bon esprit d'équipe, exigent aussi de connaître la langue anglaise, car la vive concurrence mondiale pousse parfois les travailleurs à entrer en contact avec des spécialistes de l'étranger.

Le temps passe, mais le métier d'horloger demeure. De nos jours, ces virtuoses de la micro-mécanique peuvent compter sur l'assistance d'ordinateurs pour réaliser des dessins et créer des pièces de précision destinées aux chronomètres, aux systèmes d'alarme ou encore aux instruments de bord utilisés dans le secteur de l'aéronautique. « Depuis quelques années, l'horlogerie s'est tournée vers des produits dans lesquels on trouve de nombreuses " complications " : phases de la lune, calendrier perpétuel, chronographe mécanique. Aujourd'hui, on trouve également des montres sans pile (accumulateur) que l'on appelle des montres auto-quartz ou kinétiques. Il est certain que, pour être capables d'entretenir ces nouveaux produits, les horlogers ont eu à acquérir de nouvelles connaissances », explique Robert Plourde, responsable de dossiers à l'École nationale d'horlogerie.

D'ailleurs, « le métier d'horloger est un " vieux métier d'avenir " qui convient bien aux personnes qui aiment être toujours en situation d'apprentissage », ajoute-t-il. « Pour les horlogers d'aujourd'hui, le défi principal consiste à demeurer constamment au fait des dernières innovations, tant en ce qui concerne les produits européens que les produits asiatiques, même si on constate que, dans les années 2000, on innove moins que dans les années 1980. Par contre, il faut avoir davantage de connaissances en électronique pour comprendre les principes de fonctionnement des nouveaux produits », conclut M. Plourde.

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