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Le milieu naturel

La faune et la flore constituent une des plus grandes richesses du Canada sur les plans social, économique et culturel, et, depuis quelques années, on constate que la population s'intéresse davantage aux questions environnementales. Grâce à un effort collectif de développement durable, les ressources ne sont plus exploitées avec l'idée qu'elles sont inépuisables. Cependant, les dommages causés à l'environnement par les activités humaines ont créé des problèmes très difficiles à régler (destruction des milieux humides, etc.).

Au Québec, entre autres mesures, le gouvernement s'est engagé à sauvegarder la diversité génétique de la faune et de la flore de la province en adoptant, en 1989, la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Le gouvernement fédéral a, quant à lui, adopté la Loi sur les espèces en péril, entrée en vigueur en juin 2004. Ces deux lois visent à protéger les espèces et leur habitat naturel. À ce jour, au Québec, 34 espèces de plantes sauvages et 12 espèces d'animaux ont été légalement désignées comme étant menacées (ginseng à cinq folioles, carcajou, tortue molle à épines) ou vulnérables (ail des bois, caribou en Gaspésie). Cependant, du côté de la faune, on dénombre également 67 autres espèces, sous-espèces ou populations d'animaux qui figurent actuellement sur une liste d'espèces susceptibles d'être déclarées menacées ou vulnérables (il y a notamment la chauve-souris argentée et le lynx du Canada). Ces chiffres ne cesseraient d'augmenter s'il n'y avait tout le travail accompli par des spécialistes, en collaboration avec l'État ou avec son appui, par des entreprises privées et par la population en général.

Ainsi, au cours des dernières années, l'augmentation des fonds de recherche consacrés aux questions environnementales (surtout en provenance du secteur privé) a permis de construire une passe migratoire pour favoriser la reproduction du chevalier cuivré et de modifier les règlements de pêche pour en interdire la capture dans certaines zones. Les résultats d'autres études ont aussi permis au gouvernement de légiférer en ce qui concerne les ponceaux construits en milieu forestier, car ceux-ci ont des effets sur les sites de reproduction de l'omble de fontaine.

La délimitation d'aires protégées continue aussi de faire l'objet de travaux. Cette méthode de conservation des écosystèmes gagne d'ailleurs du terrain. Au pays, on dénombre ainsi plus de 3 500 aires protégées. La mesure, en plus d'être efficace, profite à l'écotourisme, cette nouvelle activité qui a fait l'objet du premier Sommet mondial de l'écotourisme à Québec en 2002. Celui-ci a permis aux scientifiques de partout sur la planète de nouer des liens entre eux. En fait, en voyageant dans le respect de l'écologie, les adeptes de cette forme d'aventure environnementale et éducative stimulent intelligemment l'économie récréative et touristique!

À voir les percées technologiques constantes en matière de protection de la nature, il est clair que de nouvelles méthodes de travail et l'utilisation d'outils plus techniques (cartes géographiques informatisées, recours à l'ADN pour détecter les poissons pêchés par des braconniers, etc.) continueront d'exercer une grande influence sur les compétences exigées des travailleurs. Ces derniers gagneront à être curieux et à posséder une bonne capacité d'adaptation au changement.

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