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Le milieu humain

Qu'ils soient mineurs ou graves, il y a malheureusement des problèmes environnementaux partout sur la planète. Conséquence, entre autres, de l'avènement de l'ère industrielle et des abus de la société de consommation, la planète se réchauffe, de nombreuses catastrophes écologiques se produisent et il s'ensuit une diminution importante de la biodiversité. L'urbanisation et l'étalement urbain ont aussi des effets considérables sur les écosystèmes et la qualité de vie des gens. La préservation de l'environnement est un défi planétaire qui nous pousse à revoir nos priorités et à remettre en question notre mode de vie dans un monde où la production de biens est souvent considérée comme un signe de réussite. Sans renier les acquis du passé qui nous ont simplifié la vie, nous devons, dans l'intérêt de tous, mieux intégrer les milieux humains dans les milieux naturels.

De nombreux spécialistes unissent aujourd'hui leurs efforts pour assainir notre milieu de vie et pouvoir offrir, aux prochaines générations, un environnement harmonieux et sain. C'est le cas des écoconseillers (métier récent au Québec) qui s'impliquent auprès du gouvernement, des collectivités et des entreprises, pour les amener à prendre des décisions (économiques, sociales et environnementales) conformes aux exigences d'un développement durable. Leur tâche requiert de la diplomatie et de bonnes aptitudes à la négociation lorsqu'il s'agit, de concert avec d'autres spécialistes, d'adopter des critères d'urbanisme ou de faire office de médiateurs en matière de pollution visuelle.

L'importance de garder la planète verte fait l'objet d'études de la part de chercheurs et elle est à l'origine de diverses politiques, tant préventives que correctives. Les campagnes d'éducation, lancées notamment par le gouvernement et les groupes écologistes, sensibilisent les gens et les industries au fait que la planète s'expose à devoir faire face à des problèmes majeurs. Ainsi, de mieux en mieux renseignée sur l'impact écologique des gestes quotidiens, la population transforme lentement ses habitudes en ce qui concerne la gestion des déchets.

Au Québec, il existe un plan d'action relativement à la gestion des matières résiduelles et son objectif est, pour la période 1998-2008, d'en arriver à mettre en valeur 65 % des matières récupérables. De nombreuses initiatives ont déjà été prises et des projets pilotes mis en place pour donner une seconde vie aux ordures. Certaines villes incitent leurs habitants à récupérer les sapins de Noël ou le gazon pour en faire du compost. De son côté, l'organisme Éco-peinture a développé, de concert avec certaines municipalités et entreprises privées, des méthodes de collecte des contenants et des résidus de peinture. Il y a également des écocentres qui permettent aux citoyens d'y déposer les matières résiduelles dont ils ne savent que faire (piles, etc.).

Tout cela crée de l'emploi et même de nouveaux métiers qui, hier, n'existaient pas. Ainsi, la formation de « valoriste » conduit certainement à un métier d'avenir. Disponible depuis peu au Québec, cette formation permet de connaître les matières résiduelles sous tous leurs aspects et les secrets pour les rendre utiles à nouveau. Le métier de « valoriste » requiert de bonnes aptitudes à la communication verbale, car le contact avec le public y est chose courante, ainsi qu'une certaine curiosité intellectuelle pour suivre l'évolution des diverses réglementations et des techniques de transformation des matériaux.

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