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Sphère d’activité

L'informatique et les télécommunications

La bulle technologique et son éclatement… L'événement aura certes perturbé l'économie du début du millénaire dans le secteur de l'informatique et des télécommunications, mais il aura eu aussi un effet stimulant sur la recherche et l'innovation. Que sont devenus les programmeurs, analystes, ingénieurs et autres professionnels de l'informatique et des télécommunications? En fait, leurs activités ont quelque peu changé ou, plutôt, elles se sont concentrées dans des créneaux plus précis comme la conception de plates-formes destinées au e-learning ou au e-commerce, la fabrication de matériel de communication sans fil, l'émergence de la téléphonie par Internet et le développement d'applications manufacturières ou financières.

Par ailleurs, l'élaboration de systèmes de gestion des connaissances est aussi devenue d'un grand intérêt pour bon nombre de professionnels. Dans le contexte actuel, de tels systèmes viennent répondre à un double besoin exprimé par les entreprises : assurer le transfert des connaissances entre les générations d'employés, d'une part, et, d'autre part, de favoriser le partage d'informations entre experts d'une même discipline.

Tenter de se positionner à l'échelle nord-américaine, sinon même à l'échelle mondiale, est un défi de taille! Pour assurer leur continuité et leur évolution, les entreprises québécoises devront dorénavant orienter leurs activités dans le sens du développement de « technologies propriétaires ». Autrement dit : elles devront investir dans la conception de logiciels et dans la différenciation de leurs services, de manière à pouvoir se démarquer de la concurrence, établir leur réputation et entretenir des liens privilégiés avec leurs clients.

Au cours des dernières années, le contexte a été fort propice à l'évolution de l'industrie de la sécurité informatique. Comme quoi il n'y a pas que la technologie du Web qui progresse! Celle du piratage (vol d'informations, atteinte à la propriété intellectuelle, sabotage de systèmes, virus, etc.) connaît aussi – et malheureusement – une croissance déconcertante! Les concepteurs de logiciels mènent plus que jamais la guerre aux virus et il est certain que des technologies encore plus efficaces verront le jour prochainement. De nombreux professionnels tentent en effet de trouver des antidotes à ces entités indésirables qui contaminent les systèmes informatiques et qui coûtent des sommes considérables aux entreprises et aux organisations qui en sont victimes.

Une autre tendance majeure est la mondialisation qui touche à peu près tous les secteurs d'activité. Aujourd'hui, pour être en mesure d'exporter leurs produits sur les marchés internationaux, les entreprises du domaine de l'informatique et des télécommunications doivent les « localiser ». La localisation est une discipline relativement nouvelle et ce n'est que tout récemment qu'une formation en localisation a été ajoutée aux programmes de formation de certaines universités québécoises. « Localiser » un logiciel, une composante informatique ou même un document va bien plus loin que simplement les traduire. En fait, il s'agit de les adapter aux particularités linguistiques, culturelles et autres d'un environnement ou d'un marché cible donné. Depuis quelques années, le besoin de personnel qualifié en localisation ne cesse d'augmenter au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Enfin, selon l'évolution du secteur et des lois du marché, certaines aptitudes sont de plus en plus recherchées par les employeurs, à savoir celles qui se rapportent à la vente et au développement des affaires, aux communications, à la résolution de problèmes et à la connaissance d'autres langues.

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