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La pêche et la chasse

Alors qu'ils ont été nécessaires à la subsistance de la population pendant longtemps, les traditionnels métiers de la pêche et de la chasse ont cédé la place à un marché commercial prospère où l'abondance est devenue le mot d'ordre. L'aquaculture, la mariculture, l'élevage d'animaux, etc., remplacent aujourd'hui la capture d'animaux sauvages. Une organisation complexe est mise sur pied afin de répondre à la demande. Mais si cette recherche de productivité met de côté les traditions, celles-ci sont remises à l'honneur par la société des loisirs qui entraîne un retour aux sources de plus en plus prisé.

Le secteur de la pêche vit actuellement une période de changement, passant d'une industrie commandée par la production à une industrie guidée par le marché et les consommateurs. Ainsi, la pêche est dorénavant orientée vers les besoins des consommateurs et, vu que ceux-ci souhaitent de la qualité et de la diversité, l'industrie est amenée à améliorer constamment ses méthodes de production et de transformation. Comme les ventes au détail des divers produits de la mer augmentent (ce qui les rend également plus accessibles aux consommateurs), l'industrie affiche désormais un visage plus commercial, tout en devenant presque entièrement dépendante du secteur des ventes au détail.

Même s'il demeure saisonnier, le travail dans l'industrie de la pêche connaît tout de même, depuis quelques années, une certaine évolution qui a pour effet que de nouvelles technologies sont mises au service des travailleurs. Par exemple, les techniques d'exploitation des ressources halieutiques ont été grandement modifiées par l'utilisation de chalutiers plus performants, de plus grands filets et de sonars pour détecter les bancs de poissons, et, sur le plan de la mariculture, le perfectionnement des instruments de précision a beaucoup amélioré les différentes techniques d'élevage. Mais ces nouvelles technologies entraînent le besoin d'une meilleure formation afin de permettre aux travailleurs de bien comprendre les nouveaux équipements, les nouveaux procédés, les nouveaux enjeux. Aujourd'hui, il faut en effet respecter certains quotas afin d'assurer le renouvellement des ressources.

C'est ainsi qu'une politique de développement des pêches et de l'aquaculture a été mise en place, notamment afin de préserver les ressources et d'augmenter la biomasse aquatique. L'industrie cherche donc à la fois à optimiser l'utilisation des ressources aquatiques et à améliorer les compétences des ressources humaines. Les nouveaux arrivants dans le métier sont dorénavant obligés de suivre une formation en pêche professionnelle, en vente de produits de la pêche, ou d'autres encore. En ce qui concerne la chasse, elle compte également de nombreux adeptes au Québec. Ainsi, ces dernières années, quelque 500 000 permis ont été achetés par les chasseurs. La relative complexité de la chasse sportive – car il faut connaître la faune, les règlements qui la protègent, les méthodes de chasse ainsi que les comportements responsables à adopter – a entraîné la mise en place d'un programme d'éducation approprié : le Programme d'éducation en sécurité et en conservation de la faune (PESCOF). Cette formation n'est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée. Enfin, la chasse, tout en étant un moyen de maintenir l'équilibre entre la faune et le nombre d'animaux que la nature peut nourrir, génère d'importantes retombées économiques et permet aux chasseurs de vivre un véritable « retour aux sources ».

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