Quand la cloche ne sonne plus, la récréation s’allonge!

Paru le 24 novembre 2020

Par Caroline Arsenault, c.o., coordonnatrice aux ventes, aux communications et au soutien administratif chez Septembre éditeur
 
Après plusieurs mois de travail ou d’école à distance, nous parvenons à certains constats quant à l’organisation de l’horaire, seuls devant notre écran, en pantoufles. La flexibilité est une belle découverte pour plusieurs, mais aussi un piège pour certains.
 
Comment garder sa motivation et préserver sa santé mentale quand notre horaire structuré est parti en fumée depuis plusieurs mois? À l’école, on est régi par les cloches, les heures de pauses communes, les horaires de cours prédéterminés. Au travail, les pauses et les diners sont souvent implicitement ou explicitement prévus en groupes ou sous-groupes.
 
Se retrouver face à soi-même et son ordinateur peut ouvrir la porte à deux modes :
 
1. Le mode lièvre
« Ah! Me voilà réveillé plus tôt! Je vais faire un bout sur ce projet ce matin, ça va bien avancer. Je me fais un petit café, je grignote une barre de céréales et un fruit en travaillant. Je travaille sans trop m’arrêter, je réalise à 14 h 30 que je n’ai pas encore diné. Ouf, l’après-midi est plus difficile. Il est maintenant 17 h et je suis complètement épuisé. Cet après-midi n’a pas été aussi productif. Je pourrai recommencer tôt demain matin… »
 
2. Le mode tortue
« Ah! J’ai le temps de savourer mon café. Lire un petit chapitre de mon livre, faire un petit entrainement, prendre ma douche. Même si je commence à 9 h au lieu de 8 h 30, j’ai du temps en après-midi, j’ai récupéré du temps de transport en fin de journée. Je rattraperai mon temps à ce moment. Puis jeudi arrive, ou vendredi : merde, je vais manquer de temps! »
 
Vous reconnaissez-vous dans un de ces deux modes (ou même les deux parfois en alternance!)?
 
Prenez quelques instants pour vous remémorer une journée typique d’avant-confinement. Qu’est-ce qui fonctionnait bien? Vers quelle heure commenciez-vous vos activités professionnelles ou scolaires? Aviez-vous des heures précises de pauses et de diners?
 
Et si vous essayiez pendant quelques jours de retourner à cet horaire… quels seraient les impacts sur votre état général, votre motivation et votre bienêtre?
 
 

La routine qui fonctionnait

Ramenons-nous à cette époque plus ou moins lointaine où notre horaire était régi par des cloches : utilisez l’alarme de votre cellulaire!

Soyez créatifs : intitulez vos alarmes avec des noms évocateurs, des phrases motivatrices, des clins d’œil qui vous font rire. Faites jouer vos chansons préférées, celles qui vous font sourire ou vous motivent en guise de sonnerie d’alarme.
 
Allez-vous l’essayer? Et puis, si ça ne fonctionne pas pour vous, essayez autre chose! C’est la beauté du travail flexible!