Ce qui a retenu notre attention ce mois-ci

Paru le 03 novembre 2025

Nous tenons quotidiennement une veille du monde du travail afin de repérer les tendances, les changements et les découvertes qui pourraient affecter différentes industries. Voici ce qui a retenu notre attention ce mois-ci.

Un nouveau gel injectable prometteur pour le traitement de la perte de voix 

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill a mis au point un nouvel hydrogel favorisant le traitement des lésions aux cordes vocales. Celui-ci est fabriqué à partir de protéines tissulaires naturelles transformées en poudre, puis en gel. Il est présentement testé lors de simulations informatiques reproduisant les effets sur l’organisme humain et sera ensuite testé cliniquement sur des personnes. Si les résultats s’avèrent concluant, cela pourrait ouvrir la voie à un traitement à effraction minimale et plus durable de la perte de la voix.

Des chercheurs du Neuro montrent les bienfaits d'un exercice cérébral

Un essai clinique dirigé par une équipe de recherche de l’Université McGill a permis de démontrer que des exercices d’entrainement cérébral en ligne pouvaient améliorer les réseaux cérébraux associés à l’apprentissage et à la mémoire. L’étude a montré une amélioration de la fonction cholinergique liée à l’attention, à la mémoire et à la prise de décisions chez les personnes âgées qui avaient utilisé l’application BrainHQ pendant 10 semaines. Cette fonction du cerveau décline généralement avec l’âge. L’équipe prévoit réaliser une étude de suivi pour tester le programme chez des personnes atteintes de démence à un stade précoce.

Un professeur crée un assistant virtuel disponible en tout temps

Un professeur de l’UQAM a créé un assistant virtuel afin de répondre aux questions de ses étudiantes et ses étudiants, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Créé à l’aide de l’IA ChatGPT, Bobby LeRobot est un agent conversationnel personnalisé offrant des réponses claires, professionnelles et pédagogiques, qui n’utilise que les fichiers qui lui ont été fournis. Il s’agit d’un outil interactif, puisqu’il est possible de le guider et de lui demander de préciser ou de revérifier certains aspects. Cette innovation pédagogique permet de renforcer l’autonomie des étudiantes et étudiants et de les soutenir selon le rythme de leurs apprentissages.

Une approche d’immunothérapie offre l’espoir d’un contrôle à long terme du VIH sans médicaments quotidiens

Des chercheuses et chercheurs de l’Université McGill ont testé un médicament d’immunothérapie contre le cancer chez des personnes vivant avec le VIH afin de voir s’il pouvait aider à contrôler le virus sans traitement antirétroviral quotidien. Les résultats laissent penser que le renforcement de la réponse du système immunitaire pourrait aider à maintenir le virus sous contrôle chez certaines personnes. Publiée dans Nature Medicine, les résultats de cette étude montrent non seulement que de courtes séries d’injections à faible dose de ce traitement sont sécuritaires, mais suggèrent également qu’elles pourraient avoir retardé la résurgence du virus (rebond viral) chez certains participants après l’arrêt de leur traitement antirétroviral habituel. Cette thérapie pourrait favoriser la réparation et le renforcement de la capacité du système immunitaire à contrôler le VIH par lui-même

Des carapaces de crustacés pour mieux soigner les humains

Une équipe de recherche de l’Université McGill a développé un bioadhésif écologique fabriqué à partir des exosquelettes de crustacés. Plus résistant, plus sûr et plus écologique, celui-ci est fait à partir de chitosane, un dérivé chimique de la chitine. Le chitosane est un nouveau matériel, biocompatible, antibactérien et antiviral. Une fois transformé en nanofibre, celui-ci devient une colle qui adhère parfaitement à la peau et aux pansements, grâce à des ultrasons. Bien que plusieurs tests doivent encore être faits avant que ce bioadhésif soit commercialisé, il demeure qu’il serait utile dans de nombreux domaines, dont l’ingénierie.

Des physiciens de McGill manipulent des molécules d’ADN au moyen de champs électriques

Des chercheuses et des chercheurs du Département de physique de l’Université McGill ont mis au point un dispositif qui offre un ajustement précis de la tension électrique pour capter et étudier des molécules d’ADN sans les endommager. L’équipe a procédé à une manipulation mécanique des molécules pour les isoler et observer leur comportement en temps réel. Cette manipulation de l’ADN à une si petite échelle peut également contribuer à accélérer certaines réactions chimiques. La manipulation en temps réel du matériel génétique pourrait accélérer le diagnostic de maladies et la cartographie génomique, ouvrant la voie à une analyse moléculaire plus rapide et plus précise.

Catégorie : Monde du travail