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Sphère d’activité

Les services des ventes

La santé du secteur des ventes est largement tributaire de la confiance des consommateurs dans l'économie du pays. Au cours des dernières années, plusieurs éléments ont contribué à raviver, puis à maintenir cette confiance : taux d'intérêt raisonnables, inflation stable, hausse du revenu personnel, etc. Le bilan du secteur est donc fort positif. Ainsi, en 2003, les ventes du commerce de détail – chiffrées à 318,2 milliards de dollars – poursuivaient leur ascension pour la huitième année consécutive.

À court ou moyen terme, le redressement de la politique monétaire et l'endettement des ménages pourraient cependant freiner cette progression. En revanche, la tendance des consommateurs à en vouloir davantage pour leur argent devrait s'accentuer, tout comme celle des commerçants de gros et de détail qui veulent en faire plus à partir de moins.

Le nouveau profil des travailleurs recherchés reflète donc ces réalités et s'adapte aux exigences imposées par la mondialisation, par la technologie et par l'explosion du commerce électronique.

Dans l'éventail des attentes actuelles, un trio de compétences est nécessaire à l'ensemble des salariés : la capacité d'écouter la clientèle, l'aptitude à bien utiliser l'informatique et le bilinguisme. La connaissance de plusieurs langues constitue aussi un atout pour les gens de l'import-export, et mieux ces derniers connaissent les us et coutumes des pays dont on convoite le marché, plus ils gagnent la confiance de leur employeur. Celui-ci mise aussi sur des personnes qui soient douées pour l'organisation, au fait des accords commerciaux qui touchent l'entreprise et à l'affût des changements dans les lois et règlements qui régissent leurs activités.

De nos jours, de plus en plus de commerces se bâtissent une clientèle par la voie d'Internet. Cette nouvelle façon de faire élargit la gamme des compétences requises dans l'équipe de marketing. Saisir le concept du magasinage électronique et savoir s'adapter aux attentes de ses adeptes sont devenus des critères d'embauche. S'y ajoute la capacité d'imaginer et d'appliquer des stratégies de commercialisation en ligne, ce qui exige du candidat qu'il soit familier des possibilités et des contraintes d'un site Web. Signalons à cet égard que, dans ce domaine, plusieurs employeurs confient maintenant, au chef du service de marketing électronique, la formation de ses équipiers.

Ces employeurs font d'ailleurs la même chose avec leurs gérants qui bénéficient donc, plus qu'avant, de formation continue, notamment en gestion des ressources humaines et en marchandisage. On s'appuie également sur eux pour gérer les changements exigés par une clientèle en constante évolution. C'est ainsi que les petits détaillants misent sur un service à valeur ajoutée pour fidéliser leurs acheteurs et tenir tête aux grandes surfaces. En clair, ils apprécient qu'un boucher puisse suggérer au client une manière originale d'apprêter son rôti ou qu'un commis quincaillier accompagne la vente de peinture d'un truc pour, par exemple, bien préserver les pinceaux. Le vendeur d'hier cède donc la place au conseiller. S'il a, en outre, la créativité nécessaire pour faire en sorte que ses produits attirent l'oeil de ses clients, il fera peut-être sa marque dans l'entreprise. Car – et c'est très utile à savoir – les employeurs choisissent de plus en plus de promouvoir des employés de l'entreprise pour combler les postes qui deviennent vacants aux échelons supérieurs.

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