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Sphère d’activité

La presse écrite

Le nombre de quotidiens, d'hebdomadaires et de magazines est en croissance non seulement dans les kiosques, mais aussi dans les lieux publics! Aussi, que ce soit pour commenter l'actualité régionale, nationale ou internationale, pour expliquer des sujets de nature économique ou scientifique, ou pour relater les nouvelles culturelles ou sportives, on cherche de plus en plus des journalistes qui soient spécialisés dans ces divers domaines.

L'augmentation du nombre de titres et la spécialisation des journalistes répondent aux besoins d'information diversifiés de notre société. Car, à vrai dire, la presse écrite n'a pas toujours eu pour mission d'informer. Quand La Gazette de Québec vit le jour au XVIIIe siècle, c'était dans le but d'apprendre l'anglais aux Canadiens français (le journal était bilingue). Un peu plus tard, la presse francophone devint plus partisane et elle se fit le porte-parole des Patriotes, avec La Minerve en 1826. Il n'est évidemment pas question de raconter ici l'histoire de la presse au Québec, mais simplement de montrer à quel point la presse d'opinion a tranquillement laissé sa place à la presse commerciale.

En effet, la publicité joue aujourd'hui un rôle crucial dans le succès des médias. On forme des équipes de professionnels en marketing et en publicité pour faire mousser les ventes d'espaces publicitaires, et c'est bien souvent en étroite collaboration avec les éditeurs et rédacteurs que ceux-ci travaillent à la production des journaux et des revues. Plus haut dans la hiérarchie, les Quebecor, Gesca et Transcontinental se partagent la majorité des titres importants de la presse francophone au Québec. Cette concentration éveille sur la place publique des inquiétudes quant à l'uniformisation de l'information.

Pour le journaliste du XXIe siècle, avoir le statut de pigiste n'a rien d'exceptionnel. Les entreprises de presse engagent de moins en moins de journalistes permanents, car elles préfèrent recourir aux commandes de rédaction à la pige. Cela peut être un avantage pour les journalistes qui veulent prêter leur plume à divers organes de presse. Par contre, le tarif au feuillet n'est pas toujours très élevé. D'ailleurs, selon la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), plus de la moitié des journalistes se livrent aussi à des activités professionnelles extérieures au journalisme (communications institutionnelles, révision linguistique, enseignement, etc.). Chose certaine, d'une collaboration à l'autre ou d'un type d'activité à l'autre, les bons pigistes se signalent par leur polyvalence et leur capacité à gérer efficacement leur temps.

Par ailleurs, avec l'émergence d'Internet, les questions relatives aux droits d'auteur ont pris de nouvelles dimensions. Conformément à la loi canadienne, un journaliste est un auteur. Ainsi, lorsqu'il vend un article, il ne cède, en principe, que ses droits de première publication. Autrement dit, toute publication ou diffusion supplémentaire doit être rétribuée ou, du moins, faire l'objet d'une négociation. Mais il n'est pas rare que des entreprises de presse fassent fi de cette règle et exigent, lors de la signature d'un contrat, qu'un journaliste renonce à ses droits d'auteur.

Mais Internet a aussi de nombreux avantages. L'information est maintenant beaucoup plus facile d'accès et combien plus abondante! Dans ce contexte, les journalistes doivent faire preuve de discernement quant aux choix de leurs sources et posséder un excellent esprit de synthèse pour pouvoir résumer clairement des questions complexes. De plus, depuis que les magazines et les journaux ont leur homonyme sur le Web et depuis que sont apparus des bulletins électroniques dans différents secteurs d'activité, une écriture journalistique différente s'est développée. En somme, ceux qui travaillent pour ces médias électroniques doivent non seulement être d'habiles rédacteurs et savoir où trouver l'information, mais ils doivent aussi comprendre l'art de la navigation et des hyperliens sur le Web.

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